17. Pâques au balcon
Dans quelques jours, Pâques se tiendra au balcon, au sens propre comme au figuré. Au sens propre surtout puisque nous ne pouvons toujours pas sortir. Déjà extraordinaire la situation l'est encore plus à la veille d'une fête religieuse et familiale qui voyait converger vers Lalouvesc et sa Basilique nombre de fidèles et pèlerins.
Nous avons interrogé le père Iratzoquy, recteur du pèlerinage de Lalouvesc, dont l'émotion est forte face à son église vide. Le témoignage des archives du bulletin paroissial est là pour nous rappeler que la situation du village pendant la dernière guerre mondiale n'est pas comparable à notre actualité d'aujourd'hui. Les églises ne sont pas les seules à être désertes, les restaurants sont aussi les premiers à être impactés. Nous avons recueilli deux témoignages pour en mesurer les conséquences.
Pour finir par un clin d’œil, nous avons recherché les origines du "bœuf de Pâques". Et, bien sûr, vous trouverez aussi les messages reçus dans la dernière rubrique d'échanges.
Prenez soin de vous et de vos proches et suivez scrupuleusement les consignes du confinement !
Certes Lalouvesc n'est pas St Pierre de Rome et notre place et notre Basilique vides sont moins impressionnantes que celles montrées sur la vidéo ci-dessus. Il n'empêche. Un Pâques sans fidèles qui se pressent dans la Basilique, c'est du jamais vu !
Nous avons demandé au père Iratzoquy de partager avec les Louvetous son émotion.
"… En attendant, comment ne pas penser à tous ces malades gravement atteints, à ceux qui nous quittent – quatre Compagnons de Jésus très proches à Lyon et à Paris – et, ô combien, à tous ces soignants et ces responsables, à divers niveaux, jusqu’aux personnels de service, si dévoués et risquant leur vie pour nous.
Le Samedi Saint 11 avril, à 22 h, les cloches sonneront, rappelant aussi la tristesse de cette situation qui impose à tous les chrétiens et à leurs pasteurs, du Saint Père au dernier responsable, en passant par l’évêque, un tel dénuement, une telle privation. Même pendant la guerre, on ne voit jamais cela : basilique, église et chapelle fermées, ces lieux de refuge interdits ! Durant des semaines ! La tristesse est grande. Et le désarroi des prêtres, des pasteurs !
La prière prend tout son sens. Elle nous renvoie au cœur de l’essentiel en cette Semaine Sainte : Dieu fait homme. Dieu ne pouvait pas mourir. C'est devenu homme en Jésus que Dieu est mort pour les hommes. L’homme ne pouvait pas vivre. En mourant et en ressuscitant le matin de Pâques, Dieu en Jésus nous a donné la Vie. C’est tout le sens de cette Semaine Sainte et de tout ce qu’il nous est donné de vivre dans ce drame universel.
Que de souffrances, individuelles, familiales, collectives ! C’est le drame de l’Église : mais là où un seul se tourne vers Lui, c’est toute l’Église qui s’oriente vers le Sauveur.
Notre célébration pascale dans la solitude ? Vous serez là, tous présents dans notre prière, personnelle et universelle. Le carillonnement des cloches vous le rappellera. Vivons une Semaine Sainte nouvelle : en ouvrant la Bible, le livre de messe, en priant le chapelet…
Et Pâques sera joyeuse ! Pâques sera Pâques !
Nombreuses sont les propositions :
Notre évêque. https://ardeche.catholique.fr https://www.facebook.com/DiocesedeViviers/
KTO : www.ktotv.com"
Jacques Burriez a interrogé au téléphone Philippe Guironnet et François Banchet.
Bonjour Jacques, ça va pas trop mal, nous nous portons bien. L'épidémie fait des ravages, la France est au point mort.
JB : Tu ne peux pas réouvrir pour la saison, c'est un coup dur pour ton entreprise, quelle est ta réaction face à ce problème ?
PhG : Nous sommes déçus, mais les raisons de santé nous dépassent, nous sommes confinés. Il faut impérativement respecter les consignes, ce sera le meilleur moyen d'en sortir. Le souci c'est de savoir quand nous allons être déconfinés. Les autorités parlent du 15 avril, mais je pense que cela ira largement jusqu'au 30, nous ne savons pas si ça va durer. Nous sommes dans l'incertitude totale.
JB : Quelles sont les répercussions économiques de ton report d'ouverture ?
PhG : Nous allons accuser une grosse perte financière, le tout c'est de savoir si ensuite les gens vont venir. Pour l'instant nous avons des reports et des annulations. Suivant comment les choses évolueront, nous prendrons les décisions qui s'imposent.
JB : Le gouvernement parle de dédommagement financier, quelles sont les conditions de ces dédommagements ?
PhG : Pour le mois d'avril nous sommes sous fermeture administrative le chiffre d'affaires est à zéro. Le gouvernement nous informe que nous aurions droit à une somme forfaitaire de 1.500 € mensuel, ça a été acté pour le mois de mars, mais nous ne savons pas si cela sera reconduit en avril. Les charges sociales seront décalées, de toute façon il faudra les payer, c'est reculer pour mieux sauter. Apparemment nous aurions droit également à un prêt de 25 % du chiffre d'affaires, remboursable à la banque en échéances décalées appelé : prêt pour avance de trésorerie. De toute façon globalement ça ne sera que des dédommagements qui ne couvriront pas l'intégralité des frais.
JG : Quelles vont être les conséquences sur le personnel saisonnier ?
PhG : Suivant l'évolution des choses nous ferons du coup par coup pour le personnel, à part notre cuisinier qu'il faut financer, en fonction de la situation il faudra peut-être le mettre en chômage partiel.
JB : Penses-tu avoir une grosse affluence de clientèle quand tu vas réouvrir ?
PhG : Là c'est l'incertitude totale ! L'ardéchoise doit se dérouler au mois de juin, c'est une très grosse manifestation pour nous, l'organisation doit annoncer le 27 avril sur le site officiel si la course est maintenue ou annulée.
JB : Penses-tu réouvrir l'établissement en toute sécurité sanitaire ?
PhG : Oui bien sûr nous prendrons en compte toutes les obligations gouvernementales et toutes les précautions nécessaires. Il y aura les problèmes des tests de dépistages, s'il faut dépister tous les gens, c'est difficile à envisager, comment faire ? Il y a aussi les porteurs sains, comme le reste nous sommes dans le flou total nous aviserons au cas par cas.
JB : As-tu vécu un problème similaire auparavant ?
PhG : Non c'est un cas unique, même de mémoires d'anciens, à part pendant la guerre et encore, il y avait bien des tickets de rationnement pour la nourriture et le soir le couvre feu, mais dans la journée les personnes étaient libres de leurs mouvements, elles n'avaient pas l'obligation d'être confinées comme nous le sommes actuellement.
JB : Comment vivez-vous moralement ce moment de confinement ?
PhG : Comme nous tous, nous sommes encore privilégiés dans notre campagne, la plupart des personnes ont un jardin ou une cour, je plains les gens qui habitent dans les HLM avec des enfants, notre fille qui habite à Paris est confinée dans un appartement de 40 m², elle travaille en télétravail. Pour elle les week-ends sont longs, nous sommes vraiment mieux dans notre village.
JB : As-tu quelques remarques particulières à faire ?
PhG : Oui je voudrais souligner l'importance du maintien d'un tissu commercial local, cela contribue au confort de la population. Nos commerçants sont dévoués et nous récupérons plus que des provisions chez eux, nous récupérons du réconfort. Il faudra s'en souvenir après le COVID.
Je voudrais également apporter un soutien moral aux professionnels de la santé qui affrontent une tâche très rude.il faut que tout le monde soit attentif aux personnes âgées autour d'eux, il faut ramener une solidarité, que les gens s'entraident, il ne faut oublier personne, l'entraide comme autrefois pour les moissons ou les foins de fermes en fermes.
Il faudrait également que le gouvernement réorganise la répartition géographique de la population sur le plan national, ne pas concentrer une masse importante de personnes dans une région urbanisée et laisser s'installer la désertification dans le milieu rural.
J'ai une pensée également pour tous les travailleurs indépendants coiffeurs, fleuristes, etc...Les commerçants en générale et les artisans, pour ceux qui ont une trésorerie juste c'est un coup à mettre, comme on dit, la clé sous la porte avec toutes les complications que ça engendre financières, familiales etc... Malheureusement nous sommes tous logés à la même enseigne.
Il faudra également que le prochain conseil municipal soit très très attentif au confort de vie de la population.
FB : Ça va bien, je te remercie
JB : Le confinement nous oblige à vivre autrement. Quelles sont les conséquences pour ton activité ?
FB : J'accuse une perte de revenus importante, le chiffre d'affaires est en baisse, heureusement je continue de travailler les week-ends (vendredi, samedi, dimanche).
Ce qui me sauve c'est le fait de travailler seul, je n'ai pas d'employé, je suis propriétaire de mon affaire, je n'ai pas de loyer à payer, mes frais sont réduits. C'est un mauvais moment à passer, il faut raisonner sur un plus long terme. Moi je suis ouvert toute l'année, ça noie l'inactivité temporaire et malgré tout j'ouvre les week-ends ce qui me permet en étant prudent sur les frais et les achats de tenir le cap.
JB : Afin de pouvoir continuer la vente à emporter, tu as besoin d'acheter des produits frais. Comment fais-tu ?
FB : La plupart des magasins grossistes sont ouverts comme MÉTRO. les rayons sont suffisamment approvisionnés, je groupe mes achats de façon à limiter mes déplacements. J'ai le droit de circuler pour aller m'approvisionner, je remplis la feuille du ministère de l'intérieur en cochant la rubrique "déplacement pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle".
JB : Nous entendons parler de déconfinement, ça finira bien par arriver. Comment vas-tu t'organiser pour recevoir tes clients dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire ?
FB : C'est une très bonne question. Le déconfinement ce n'est peut-être pas pour demain ! Il ne faudrait pas se précipiter et qu'il y ait un redémarrage de la maladie. De toutes façons c'est trop tôt pour le savoir, il vaut mieux attendre encore et ne pas jouer à la roulette russe.
J'écouterai les informations et respecterai les consignes. S' il y a des obligations concernant le nombre de personnes, les répartitions de tables, les éloignements des clients, j'appliquerai scrupuleusement ces mesures sanitaires.
JB : Penses-tu que le fait d'avoir été privé de sortie au printemps présage d'une saison estivale hors normes?
FB: Je ne sais pas, si nous sommes consigné jusqu'à l'automne, il n'y aura pas de saison.
Par contre si courant mai ou juin les choses s'améliorent, je pense que les gens ne penseront qu'à sortir, partir et à en profiter à fond pour décompresser de ce moment très tendu. Je pense qu'ils viendront à la campagne plutôt que de fréquenter les plages bondées du bord de mer.
Au village les locations, les gîtes, le camping seront pleins. Ça peut même déclencher dans leur esprit, l'achat d’une maison dans des sites comme le nôtre, au calme, en retrait, avec une densité de population inférieure à la moyenne.
JB : As-tu quelques remarques supplémentaires à faire ou quelques messages à transmettre ?
FB: Je pense en premier à la sécurité sanitaire, voir un bâtiment comme à côté, insalubre, à l'odeur nauséabonde, rempli de détritus et de chats morts, ce n'est pas un gage de sécurité sanitaire. Ça peut ramener des tas de maladies, c'est dégoûtant, ce n'est pas du tout engageant pour les touristes. L'odeur fétide qui s'en dégage et l'état esthétique rebutant ne peut que contribuer à la désertification touristique du village.
Pour finir, j'ai une pensée pour tous mes collègues commerçants qui sont en difficulté à cause de leur inactivité obligatoire. J'ai envie de leur dire : il y aura des jours meilleurs, il faut tenir le coup, croyez-moi tenez bon !
Pour le week-end de Pâques, LA PIZZERIA EST OUVERTE EN VENTE À EMPORTER,
VENDREDI, SAMEDI, DIMANCHE et LUNDI de Pâques midi et soir.
Public concerné : les commerçants, restaurateurs, hôteliers, artisans ou entreprises ayant subi une perte de plus de 70% de leur chiffre d’affaires et ceux qui ont fermé pour raison administrative (interdiction d’accueillir du public). Le décret est sorti pour le mois de mars 2020. On attend celui pour le mois d’avril. Attention : ce fonds de solidarité concerne ceux qui ne sont pas en situation de déclaration de cessation de paiement au 1er mars 2020.
Faire la demande avant le 30 avril. N’oubliez pas de produire tous les justificatifs demandés.
Faire la demande : site de la Région Rhône- Alpes avant le 30 avril prochain.
0805 38 38 69 du lundi au vendredi de 8h à 18h.
- Demande de remboursement accéléré des crédits d’impôts du CICE (formulaire n° 2575).
- Délai de paiement des cotisations sociales pour les travailleurs non salariés et les professions libérales .
Contact pour les auto-entrepreneurs et contact pour les commerçants et artisans.
Dans tous les cas, rapprochez vous de votre Expert Comptable, de votre Syndicat professionnel ou de votre Chambre de Commerce ou de Métiers.
Terminons la partie rédactionnelle de ce bulletin sur une note plus légère... enfin légère au sens figuré, parce qu'au sens propre le boeuf de Pâques n'est pas vraiment léger, léger...
A cause encore du confinement, nous n'avons pu admirer le bœuf de Pâques promis par Ines et Michaël, nos bouchers à l'occasion de la porte ouverte de l'école. Ils renouaient ainsi avec une très ancienne tradition.
Pour atténuer un peu notre déception et les remercier, malgré les aléas, nous avons fait quelques recherches sur cette tradition du "bœuf de Pâques". Voici ce que nous avons trouvé.
On trouve des traditions festives autour du bœuf gras à la mi-carême un peu partout dans le monde. Mais la référence au "bœuf de Pâques" a son origine principalement dans deux régions voisines : le massif du Mézenc et l'Aubrac.
Le bœuf de Pâques du Mézenc était engraissé lentement à l'étable avec du foin naturel, trié et fauché en altitude. Il était vendu dans les foires, notamment la foire de St Agrève, à la période de Pâques. La production de bœufs gras pour Pâques est une très vieille tradition du massif du Mézenc. On a trouvé dans l'inventaire d'un riche fermier daté de 1680 une allusion à sa recette pour vendre ses bœufs gras à Pâques. Les bœufs du Mézenc alimentaient les étals des bouchers de Saint-Étienne, Lyon, Avignon, Marseille et Montpellier déjà au 18e siècle. Progressivement, l’appellation "bœuf de Pâques" du Mézenc a été remplacée par celle de fin gras qui fait l'objet aujourd'hui d'une AOC.
Dans l'Aubrac, l'appellation a perduré et les "bœufs de Pâques" y sont très organisés. Ils ont leur association et surtout leur concours très suivi qui se tient tous les ans à Baraqueville dans l'Aveyron quinze jours avant Pâques (sauf évidemment cette année). Les bêtes primées sont ensuite vendues aux enchères à des prix qui montent rapidement entre 10 et 20 € le kilo, devant une foule imposante, comme on peut le voir sur la vidéo !
Hé oui les cheveux poussent !!! 🤨
Pascal Dobremel
Avant le confinement total le local de Ste Monique a été aménagé et rangé car du matériel nouveau a été livré.
LA RONDE LOUVETONNE
De nombreux messages de déception et d’encouragement nous ont été envoyés par les amateurs d’anciennes voitures qui nous soutiennent et apprécient notre évènement.
ARDÉCHOISE
Des fleurs sont en cours de réalisation pour la décoration du village.
CONCERT Amaury VASSILI
Le concert est reporté à une date ultérieure qui à ce jour n’est pas définie.
BROCANTE
Le confinement a été propice à la modification du bulletin d’inscription. Celui-ci est prêt.
TRAIL
Gros dossier en attente. Toutefois les parcours sont étudiés (via skype) en collaboration avec les membres du Comité des Fêtes de Saint Alban d’Ay toujours prêts à nous soutenir.
PAGE FACEBOOK
Elle reste animée par la publication de… souvenirs !!! La RONDE, puis les déguisements de ces dernières années. Merci à celles et à ceux qui nous ont envoyé des photos pour enrichir cette publication.
Sont envisagés d’autres thèmes : les ateliers (peinture, courges etc.), les décorations : Ardéchoise, Trail. Nous renouvelons notre demande et sommes preneurs de toutes photos sur ces thème là.
Agnès
Nous avons interrogé le père Iratzoquy, recteur du pèlerinage de Lalouvesc, dont l'émotion est forte face à son église vide. Le témoignage des archives du bulletin paroissial est là pour nous rappeler que la situation du village pendant la dernière guerre mondiale n'est pas comparable à notre actualité d'aujourd'hui. Les églises ne sont pas les seules à être désertes, les restaurants sont aussi les premiers à être impactés. Nous avons recueilli deux témoignages pour en mesurer les conséquences.
Pour finir par un clin d’œil, nous avons recherché les origines du "bœuf de Pâques". Et, bien sûr, vous trouverez aussi les messages reçus dans la dernière rubrique d'échanges.
Prenez soin de vous et de vos proches et suivez scrupuleusement les consignes du confinement !
Une basilique vide
Certes Lalouvesc n'est pas St Pierre de Rome et notre place et notre Basilique vides sont moins impressionnantes que celles montrées sur la vidéo ci-dessus. Il n'empêche. Un Pâques sans fidèles qui se pressent dans la Basilique, c'est du jamais vu !
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| Basilique St Régis - Photo F Bassager |
"… En attendant, comment ne pas penser à tous ces malades gravement atteints, à ceux qui nous quittent – quatre Compagnons de Jésus très proches à Lyon et à Paris – et, ô combien, à tous ces soignants et ces responsables, à divers niveaux, jusqu’aux personnels de service, si dévoués et risquant leur vie pour nous.
Le Samedi Saint 11 avril, à 22 h, les cloches sonneront, rappelant aussi la tristesse de cette situation qui impose à tous les chrétiens et à leurs pasteurs, du Saint Père au dernier responsable, en passant par l’évêque, un tel dénuement, une telle privation. Même pendant la guerre, on ne voit jamais cela : basilique, église et chapelle fermées, ces lieux de refuge interdits ! Durant des semaines ! La tristesse est grande. Et le désarroi des prêtres, des pasteurs !
La prière prend tout son sens. Elle nous renvoie au cœur de l’essentiel en cette Semaine Sainte : Dieu fait homme. Dieu ne pouvait pas mourir. C'est devenu homme en Jésus que Dieu est mort pour les hommes. L’homme ne pouvait pas vivre. En mourant et en ressuscitant le matin de Pâques, Dieu en Jésus nous a donné la Vie. C’est tout le sens de cette Semaine Sainte et de tout ce qu’il nous est donné de vivre dans ce drame universel.
Que de souffrances, individuelles, familiales, collectives ! C’est le drame de l’Église : mais là où un seul se tourne vers Lui, c’est toute l’Église qui s’oriente vers le Sauveur.
Notre célébration pascale dans la solitude ? Vous serez là, tous présents dans notre prière, personnelle et universelle. Le carillonnement des cloches vous le rappellera. Vivons une Semaine Sainte nouvelle : en ouvrant la Bible, le livre de messe, en priant le chapelet…
Et Pâques sera joyeuse ! Pâques sera Pâques !
Nombreuses sont les propositions :
Notre évêque. https://ardeche.catholique.fr https://www.facebook.com/DiocesedeViviers/
KTO : www.ktotv.com"
Lalouvesc en guerre
Le moment que nous vivons est comparé par certains à une période de guerre. Grâce à ces documents, que nous a envoyés André Gauthier nous pouvons relativiser. La guerre à Lalouvesc, ce fut bien autre chose !
Des restaurants déserts
Dans les mesures de confinement préconisées par le gouvernement, on peut lire : "Les restaurants et bars d’hôtels, à l’exception du “room service”, sont considérés comme relevant de la catégorie “restaurants et débits de boissons”, et ne peuvent donc pas accueillir de public." Nos restaurateurs sont, par force, privés d'activité. Nous leurs avons demandé quelles conséquences cette situation inédite avait pour eux.Jacques Burriez a interrogé au téléphone Philippe Guironnet et François Banchet.
L’hôtel des voyageurs
Bonjour Philippe : comment vas-tu ?Bonjour Jacques, ça va pas trop mal, nous nous portons bien. L'épidémie fait des ravages, la France est au point mort.
JB : Tu ne peux pas réouvrir pour la saison, c'est un coup dur pour ton entreprise, quelle est ta réaction face à ce problème ?
PhG : Nous sommes déçus, mais les raisons de santé nous dépassent, nous sommes confinés. Il faut impérativement respecter les consignes, ce sera le meilleur moyen d'en sortir. Le souci c'est de savoir quand nous allons être déconfinés. Les autorités parlent du 15 avril, mais je pense que cela ira largement jusqu'au 30, nous ne savons pas si ça va durer. Nous sommes dans l'incertitude totale.
JB : Quelles sont les répercussions économiques de ton report d'ouverture ?
PhG : Nous allons accuser une grosse perte financière, le tout c'est de savoir si ensuite les gens vont venir. Pour l'instant nous avons des reports et des annulations. Suivant comment les choses évolueront, nous prendrons les décisions qui s'imposent.
JB : Le gouvernement parle de dédommagement financier, quelles sont les conditions de ces dédommagements ?PhG : Pour le mois d'avril nous sommes sous fermeture administrative le chiffre d'affaires est à zéro. Le gouvernement nous informe que nous aurions droit à une somme forfaitaire de 1.500 € mensuel, ça a été acté pour le mois de mars, mais nous ne savons pas si cela sera reconduit en avril. Les charges sociales seront décalées, de toute façon il faudra les payer, c'est reculer pour mieux sauter. Apparemment nous aurions droit également à un prêt de 25 % du chiffre d'affaires, remboursable à la banque en échéances décalées appelé : prêt pour avance de trésorerie. De toute façon globalement ça ne sera que des dédommagements qui ne couvriront pas l'intégralité des frais.
JG : Quelles vont être les conséquences sur le personnel saisonnier ?
PhG : Suivant l'évolution des choses nous ferons du coup par coup pour le personnel, à part notre cuisinier qu'il faut financer, en fonction de la situation il faudra peut-être le mettre en chômage partiel.
JB : Penses-tu avoir une grosse affluence de clientèle quand tu vas réouvrir ?
PhG : Là c'est l'incertitude totale ! L'ardéchoise doit se dérouler au mois de juin, c'est une très grosse manifestation pour nous, l'organisation doit annoncer le 27 avril sur le site officiel si la course est maintenue ou annulée.
JB : Penses-tu réouvrir l'établissement en toute sécurité sanitaire ?
PhG : Oui bien sûr nous prendrons en compte toutes les obligations gouvernementales et toutes les précautions nécessaires. Il y aura les problèmes des tests de dépistages, s'il faut dépister tous les gens, c'est difficile à envisager, comment faire ? Il y a aussi les porteurs sains, comme le reste nous sommes dans le flou total nous aviserons au cas par cas.
JB : As-tu vécu un problème similaire auparavant ?
PhG : Non c'est un cas unique, même de mémoires d'anciens, à part pendant la guerre et encore, il y avait bien des tickets de rationnement pour la nourriture et le soir le couvre feu, mais dans la journée les personnes étaient libres de leurs mouvements, elles n'avaient pas l'obligation d'être confinées comme nous le sommes actuellement.
JB : Comment vivez-vous moralement ce moment de confinement ?
PhG : Comme nous tous, nous sommes encore privilégiés dans notre campagne, la plupart des personnes ont un jardin ou une cour, je plains les gens qui habitent dans les HLM avec des enfants, notre fille qui habite à Paris est confinée dans un appartement de 40 m², elle travaille en télétravail. Pour elle les week-ends sont longs, nous sommes vraiment mieux dans notre village.
JB : As-tu quelques remarques particulières à faire ?
PhG : Oui je voudrais souligner l'importance du maintien d'un tissu commercial local, cela contribue au confort de la population. Nos commerçants sont dévoués et nous récupérons plus que des provisions chez eux, nous récupérons du réconfort. Il faudra s'en souvenir après le COVID.
Je voudrais également apporter un soutien moral aux professionnels de la santé qui affrontent une tâche très rude.il faut que tout le monde soit attentif aux personnes âgées autour d'eux, il faut ramener une solidarité, que les gens s'entraident, il ne faut oublier personne, l'entraide comme autrefois pour les moissons ou les foins de fermes en fermes.
Il faudrait également que le gouvernement réorganise la répartition géographique de la population sur le plan national, ne pas concentrer une masse importante de personnes dans une région urbanisée et laisser s'installer la désertification dans le milieu rural.
J'ai une pensée également pour tous les travailleurs indépendants coiffeurs, fleuristes, etc...Les commerçants en générale et les artisans, pour ceux qui ont une trésorerie juste c'est un coup à mettre, comme on dit, la clé sous la porte avec toutes les complications que ça engendre financières, familiales etc... Malheureusement nous sommes tous logés à la même enseigne.
Il faudra également que le prochain conseil municipal soit très très attentif au confort de vie de la population.
La pizzeria
JB : Bonjour François comment vas-tu?FB : Ça va bien, je te remercie
JB : Le confinement nous oblige à vivre autrement. Quelles sont les conséquences pour ton activité ?
FB : J'accuse une perte de revenus importante, le chiffre d'affaires est en baisse, heureusement je continue de travailler les week-ends (vendredi, samedi, dimanche).
Ce qui me sauve c'est le fait de travailler seul, je n'ai pas d'employé, je suis propriétaire de mon affaire, je n'ai pas de loyer à payer, mes frais sont réduits. C'est un mauvais moment à passer, il faut raisonner sur un plus long terme. Moi je suis ouvert toute l'année, ça noie l'inactivité temporaire et malgré tout j'ouvre les week-ends ce qui me permet en étant prudent sur les frais et les achats de tenir le cap.
JB : Afin de pouvoir continuer la vente à emporter, tu as besoin d'acheter des produits frais. Comment fais-tu ?
FB : La plupart des magasins grossistes sont ouverts comme MÉTRO. les rayons sont suffisamment approvisionnés, je groupe mes achats de façon à limiter mes déplacements. J'ai le droit de circuler pour aller m'approvisionner, je remplis la feuille du ministère de l'intérieur en cochant la rubrique "déplacement pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle".JB : Nous entendons parler de déconfinement, ça finira bien par arriver. Comment vas-tu t'organiser pour recevoir tes clients dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire ?
FB : C'est une très bonne question. Le déconfinement ce n'est peut-être pas pour demain ! Il ne faudrait pas se précipiter et qu'il y ait un redémarrage de la maladie. De toutes façons c'est trop tôt pour le savoir, il vaut mieux attendre encore et ne pas jouer à la roulette russe.
J'écouterai les informations et respecterai les consignes. S' il y a des obligations concernant le nombre de personnes, les répartitions de tables, les éloignements des clients, j'appliquerai scrupuleusement ces mesures sanitaires.
JB : Penses-tu que le fait d'avoir été privé de sortie au printemps présage d'une saison estivale hors normes?
FB: Je ne sais pas, si nous sommes consigné jusqu'à l'automne, il n'y aura pas de saison.
Par contre si courant mai ou juin les choses s'améliorent, je pense que les gens ne penseront qu'à sortir, partir et à en profiter à fond pour décompresser de ce moment très tendu. Je pense qu'ils viendront à la campagne plutôt que de fréquenter les plages bondées du bord de mer.
Au village les locations, les gîtes, le camping seront pleins. Ça peut même déclencher dans leur esprit, l'achat d’une maison dans des sites comme le nôtre, au calme, en retrait, avec une densité de population inférieure à la moyenne.
JB : As-tu quelques remarques supplémentaires à faire ou quelques messages à transmettre ?
FB: Je pense en premier à la sécurité sanitaire, voir un bâtiment comme à côté, insalubre, à l'odeur nauséabonde, rempli de détritus et de chats morts, ce n'est pas un gage de sécurité sanitaire. Ça peut ramener des tas de maladies, c'est dégoûtant, ce n'est pas du tout engageant pour les touristes. L'odeur fétide qui s'en dégage et l'état esthétique rebutant ne peut que contribuer à la désertification touristique du village.
Pour finir, j'ai une pensée pour tous mes collègues commerçants qui sont en difficulté à cause de leur inactivité obligatoire. J'ai envie de leur dire : il y aura des jours meilleurs, il faut tenir le coup, croyez-moi tenez bon !
Pour le week-end de Pâques, LA PIZZERIA EST OUVERTE EN VENTE À EMPORTER,
VENDREDI, SAMEDI, DIMANCHE et LUNDI de Pâques midi et soir.
Le dispositif d’aides mis en place par le gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire
A toutes fins utiles, Pierre Lollioz a fait une synthèse des aides possibles pour les commerçants et les artisans.Fond de solidarité : prime jusqu’à 1500€
(Il s'agit bien de 1500 et non de 15000, comme une malencontreuse coquille nous la fait écrire précédemment.)Public concerné : les commerçants, restaurateurs, hôteliers, artisans ou entreprises ayant subi une perte de plus de 70% de leur chiffre d’affaires et ceux qui ont fermé pour raison administrative (interdiction d’accueillir du public). Le décret est sorti pour le mois de mars 2020. On attend celui pour le mois d’avril. Attention : ce fonds de solidarité concerne ceux qui ne sont pas en situation de déclaration de cessation de paiement au 1er mars 2020.
Faire la demande avant le 30 avril. N’oubliez pas de produire tous les justificatifs demandés.
Fond d’action social : prime de 500€ à 2 000€
Public concerné : les mêmes que pour le fond de solidarité. Ne sont éligibles à cette aide complémentaire que les commerçants, artisans ou entreprises ayant bénéficié de la première aide du fond de solidarité de 1.500€, être dans l’impossibilité de régler les dettes exigibles dans les 30 jours à compter de la date du paiement indiquée sur la facture et la production d’un justificatif de refus de prêt bancaire de trésorerie.Faire la demande : site de la Région Rhône- Alpes avant le 30 avril prochain.
0805 38 38 69 du lundi au vendredi de 8h à 18h.
Aides fiscales
- Demande d’étalement ou de report des échéances fiscales sauf la TVA. Un formulaire simplifié est à envoyer à votre Services des Impôts des Entreprises. Les reports sont accordés pour un délai de 3 mois sans pénalité ni justificatif.- Demande de remboursement accéléré des crédits d’impôts du CICE (formulaire n° 2575).
Aides sociales
- Modulation du paiement des cotisations sociales de vos salariés ; report jusqu’à 3 mois sans pénalité. Contact : URSSAF- Délai de paiement des cotisations sociales pour les travailleurs non salariés et les professions libérales .
Contact pour les auto-entrepreneurs et contact pour les commerçants et artisans.
Prêts bancaires
Prêt des banques pour soutenir la trésorerie en accordant au prêteur la garantie de l’État. Le montant ne peut excéder 25% du chiffre d’affaires avec un différé d’amortissement d’un an. Le taux conseillé par l’État est « à prix coûtant » et se situe autour de 0,25%.Autres aides
D’autres aides sociales (report de loyers, EDF, ..), fiscales existent, mais sont accordées au cas par cas.Dans tous les cas, rapprochez vous de votre Expert Comptable, de votre Syndicat professionnel ou de votre Chambre de Commerce ou de Métiers.
Le bœuf de Pâques
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| Attelage de vache sur le chemin de St Régis |
A cause encore du confinement, nous n'avons pu admirer le bœuf de Pâques promis par Ines et Michaël, nos bouchers à l'occasion de la porte ouverte de l'école. Ils renouaient ainsi avec une très ancienne tradition.
Pour atténuer un peu notre déception et les remercier, malgré les aléas, nous avons fait quelques recherches sur cette tradition du "bœuf de Pâques". Voici ce que nous avons trouvé.
On trouve des traditions festives autour du bœuf gras à la mi-carême un peu partout dans le monde. Mais la référence au "bœuf de Pâques" a son origine principalement dans deux régions voisines : le massif du Mézenc et l'Aubrac.
Le bœuf de Pâques du Mézenc était engraissé lentement à l'étable avec du foin naturel, trié et fauché en altitude. Il était vendu dans les foires, notamment la foire de St Agrève, à la période de Pâques. La production de bœufs gras pour Pâques est une très vieille tradition du massif du Mézenc. On a trouvé dans l'inventaire d'un riche fermier daté de 1680 une allusion à sa recette pour vendre ses bœufs gras à Pâques. Les bœufs du Mézenc alimentaient les étals des bouchers de Saint-Étienne, Lyon, Avignon, Marseille et Montpellier déjà au 18e siècle. Progressivement, l’appellation "bœuf de Pâques" du Mézenc a été remplacée par celle de fin gras qui fait l'objet aujourd'hui d'une AOC.
Dans l'Aubrac, l'appellation a perduré et les "bœufs de Pâques" y sont très organisés. Ils ont leur association et surtout leur concours très suivi qui se tient tous les ans à Baraqueville dans l'Aveyron quinze jours avant Pâques (sauf évidemment cette année). Les bêtes primées sont ensuite vendues aux enchères à des prix qui montent rapidement entre 10 et 20 € le kilo, devant une foule imposante, comme on peut le voir sur la vidéo !
Espace d'échanges
Ci-dessous les messages reçus à partager.
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Centraliser les demandes d'aides
Bonjour à toute l'équipe,
Merci pour ce contenu qui est très riche et de qualité. Beau boulot d'investigation
Pour
rebondir sur les initiatives des commerçants et la demande formulée aux
pompiers dans le dernier bulletin, nous avons proposé de centraliser
les demandes de services, dans les règles sanitaires, via le groupe
facebook Les Amis de Lalouvesc. Plusieurs personnes m'ont fait des
retours et sont prêtes à apporter leur aide. Dans cette période où il
faudra tenir dans le durée, je propose également de centraliser les
demandes sur mon portable, le réseau social ne semblant pas bien
fonctionner : 06 10 32 65 68. Alors commerçants, habitants isolés, ou
proches d'habitants louvetous, n'hésitez pas à nous solliciter, nous
sommes aussi là pour vous. Bon courage à tous
Damien Mathieu
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Le confinement favorise la pousse des cheveux
Au plaisir de vous recevoir très vite.Hé oui les cheveux poussent !!! 🤨
Pascal Dobremel
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Un site sur l'actualité de Lalouvesc
Comme nous l'annoncions la semaine dernière le nouveau site sur l'actualité de Lalouvesc, promu par l'association AVEL est lancé.
Vous y trouverez les articles sur Lalouvesc que nous avons mis en ligne ces derniers jours, autour des sujets d'actualités mais aussi pour partager des moments de détente.
Une rubrique "boîte à idées" est ouverte à tous, n'hésitez pas à y faire part de toutes vos suggestions.
Pensez bien à vous abonnez pour recevoir en temps réel la publication des nouveaux articles sur la vie de Lalouvesc qui ne manqueront pas d'arriver.
Le site :
https://lalouvescaction.wordpress.com/
Pour s'abonner, (membres de l'AVEL ou pas, l'abonnement est accessible et gratuit pour tous):
https://lalouvescaction.wordpress.com/abonnement/
AVEL
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Souvenirs, souvenirs
En plus des documents sur la guerre, A. Gauthier nous a envoyé ce document vieux de 30 ans et
plus réjouissant :
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Louvetous bons élèves
Avec le retour des beaux jours et des occupations extérieures, le confinement devient de plus en plus dur à supporter
Mais il faut avouer que dans notre village, même s'il a été dur à mettre en place, il est dans l'ensemble assez bien respect.
Certes il demeure quelques récalcitrants, mais si nous voulons stopper cette pandémie qui met tout le monde à mal, et notamment le personnel de santé (dont je fais partie) et les commerçants de notre village qui se retrouvent en première ligne, aidez nous en continuant à rester chez vous comme vous le faites.
Des cas de personnes malades entourent notre commune (St Pierre sur Doux, Rochepaule, Vaudevant, St Félicien, et j'en oublie). Pour l'instant nous sommes épargnés et c'est en grande partie grâce à vous.
Je vous en prie CONTINUEZ et bientôt tous, nous pourrons vaquer à nos occupations sans aucun souci.
Louvetous et Louvetounnes MERCI !
Cyrille Reboullet, infirmier libéral à Lalouvesc
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Informations générales du comité des fêtes
RANGEMENT STE MONIQUEAvant le confinement total le local de Ste Monique a été aménagé et rangé car du matériel nouveau a été livré.
LA RONDE LOUVETONNE
De nombreux messages de déception et d’encouragement nous ont été envoyés par les amateurs d’anciennes voitures qui nous soutiennent et apprécient notre évènement.
ARDÉCHOISE
Des fleurs sont en cours de réalisation pour la décoration du village.
CONCERT Amaury VASSILI
Le concert est reporté à une date ultérieure qui à ce jour n’est pas définie.
BROCANTE
Le confinement a été propice à la modification du bulletin d’inscription. Celui-ci est prêt.
TRAIL
Gros dossier en attente. Toutefois les parcours sont étudiés (via skype) en collaboration avec les membres du Comité des Fêtes de Saint Alban d’Ay toujours prêts à nous soutenir.
PAGE FACEBOOK
Elle reste animée par la publication de… souvenirs !!! La RONDE, puis les déguisements de ces dernières années. Merci à celles et à ceux qui nous ont envoyé des photos pour enrichir cette publication.
Sont envisagés d’autres thèmes : les ateliers (peinture, courges etc.), les décorations : Ardéchoise, Trail. Nous renouvelons notre demande et sommes preneurs de toutes photos sur ces thème là.
Agnès
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Un défi pour la Lyre louvetonne ?
Cet extraordinaire concert où tous les musiciens jouent depuis chez eux...
