18. Patience avant le réveil
Le printemps est là, l’été approche, la nature s’est réveillée, mais
pour nous, dans nos têtes, c’est parfois encore l’hiver. La pandémie
nous tient enfermé et cela pèse sur notre moral ! Il nous faut prendre
patience, maintenir strictement les mesures sanitaires jusqu'au bout.
Mais nous pouvons aussi profiter de cette période pour préparer le
réveil.
Le confinement ne sera pas éternel le Président de la République vient d'annoncer sa possible fin progressive à partir du 11 mai. Dès que les déplacements seront autorisés, il faudra que le village de Lalouvesc soit prêt à recevoir les estivants. Aussi, une bonne façon d’être mieux dans sa tête aujourd'hui est de s’y préparer. Nous racontons dans ce numéro quelques histoires louvetonnes, résolument optimistes pour faire le plein d’énergie.
On commence par une belle histoire racontée par Séverine Moulin, directrice de l'Office du tourisme, une vraie aventure, avec quelques rebondissements imprévus, pour ceux qui en ont été les acteurs : l'inscription de Lalouvesc dans "l'association Villes Sanctuaires en France". Puis Aline Delhomme nous parlera du quotidien dans une ferme confinée, mais à vrai dire pas vraiment perturbée par la pandémie.
Nous avons aussi fait l'inventaire des travaux à effectuer pour remettre le camping d'applomb, ils sont nombreux.
Et, comme d'habitude, vous trouverez aussi les messages reçus dans la dernière rubrique d'échanges.
Nous allons maintenant espacer les parutions de ce bulletin. Le succès d'audience de la formule nouvelle depuis le début de la période de confinement montre qu'il a bien assuré sa fonction de lien social sur le village et aussi qu'un outil d'information locale est apprécié. Mais maintenir pour nous une trop grande fréquence ne serait pas raisonnable.
En attendant des jours meilleurs, prenez soin de vous et de vos proches et suivez scrupuleusement les consignes du confinement !
Le dossier finalisé, le Père Pierre Iratzoquy,
recteur du pèlerinage de Lalouvesc, Agnès Challéat, Michel Kunstmann,
Jean-Luc Fanget et moi-même nous nous sommes rendus à Souvigny, grand
site clunisien en Auvergne le 14 novembre dernier pour présenter à cinq
voix la candidature de Lalouvesc. Elle a été acceptée à l'unanimité par
l'assemblée générale de l’association le 4 décembre suivant.
Lalouvesc est en donc devenu le 19ème membre en rejoignant Alençon, Ars,
Chartres, Cotignac, La Salette, Le Mont Saint Michel, notre parrain Le
Puy en Velay, Lisieux, Lourdes, Nevers, Paray-le-Monial, Rocamadour,
Sainte Anne d'Auray, Sainte-Marie de la Mer, Saint Maximin et la Sainte
Beaume, Souvigny, Thierenbach, et Vézelay.
L'anxiété passée après notre présentation du dossier
de candidature à cinq voix et un déjeuner convivial avec les membres de
l’association. Nous avons pris des nouvelles de Lalouvesc : on nous a
alors annoncé des difficultés de circulation à craindre en raison des
chutes de neige. Michel Kunstmann, en bon conducteur serein, nous a
permis d'arriver à Annonay à 20h sans encombre mais non sans
modification du parcours. A moins de 30 kms, nous gardions espoir de
retrouver les Louvetous. Le doute s'est installé quand nous avons vu et
dû éviter des branches d'arbres sur la route. Nous atteignons tout de
même Saint Alban d'Ay. Nous avons des difficultés à réaliser la montée
du bas du village vers l’église. Mais ténacité et opiniâtreté nous
permettent de poursuivre en direction de Satillieu. Au bout de quelques
kilomètres, nous devons faire demi-tour et trouver un toit pour la nuit à
Annonay. Michel pouvait être logé par sa famille. Le Père Pierre
Iratzoquy et Agnès Challéat contactent des connaissances dont trois
prêtres polonais de la paroisse Sainte Claire d'Annonay. Agés d'une
trentaine d'années, ils nous reçoivent chaleureusement à plus de 21h,
improvisent un repas, qui sera d'un grand réconfort. Ils nous proposent
ensuite de quoi dormir, avec la même générosité et gentillesse. Le
lendemain nous découvrons Annonay et l'église Saint François sous un
lourd manteau de neige. Nous partageons un petit déjeuner royal avec une
délicieuse version polonaise de l'omelette, confitures et pain frais.
Avant un nouveau départ, nous rédigeons une proposition de texte sur le
Musée Saint Régis pour le Magazine Émerveillés par l’Ardèche, paru en
mars 2020.
Magie des rencontres, puis des paysages, nous parvenons vers 11h à Lalouvesc, qui subit une panne d'électricité depuis la veille au soir comme dans de nombreuses communes d'Ardèche. Le Père et Agnès rejoignent la Maison Saint Régis et le Père Gilardi. Là encore la solidarité louvetonne est de mise. Après une belle aide pour déneiger la voiture, faute d'électricité, Michel et Françoise Kunstmann m'invitent au coin du feu et à leur table en présence d'amis, dont un couple italien, avec qui nous échangeons agréablement. Italie et Pologne : deux pays, que je ne coche pas si souvent sur la grille fréquentation de l'office de tourisme, surtout une matinée d'un 15 novembre, et ceci sans compter toutes les régions de France croisées la veille à Souvigny... Ainsi, avant même d'être membres de l'Association Villes Sanctuaires en France, nous cheminions vers de nouveaux horizons promis à de belles rencontres et ouverts vers l'avenir…
Déjà trois réunions ont eu lieu depuis l’acceptation de la candidature. Au fil des présentations, l’héritage de près de 400 ans de pèlerinage, les atouts patrimoniaux, naturels mais aussi humains de Lalouvesc ont été mis en exergue, et les contributions se sont avérées être de précieuses ressources. Le travail des mots clés, par exemple, a été repris dans les pages du Carnet de voyage.
L’office de tourisme et la maison Saint Régis, ont renseigné des documents pour la page Lalouvesc sur le site internet Villes Sanctuaires en France. Il reste à souligner les atouts de Lalouvesc et du Val d’Ay sur les pages communes.
L’accueil des pèlerins a des points communs avec celui des visiteurs « vacanciers » ou « habitants », mais il est aussi distinct. Il doit en effet répondre aux attentes de personnes parfois en souffrance ou questionnement, et dont le cheminement nécessite que les accueillants soient formés à un accompagnement spirituel.
Les sanctuaires doivent aussi s’adapter à un nouveau public qui est en recherche de ressourcement, a de l’intérêt pour le patrimoine, est en demande de tourisme expérientiel fondé notamment sur l'écoute, le partage, l'échange, et en quête de sens. L’association Villes Sanctuaires en France a prédéfini des cibles : l’amateur d’histoire et de patrimoine (naturel et culturel), le visiteur en quête de spiritualité, le “local” en recherche d'éléments pratiques sur le sanctuaire le plus proche de chez lui, la presse, les professionnels du tourisme (spirituel).
Concernant les temps forts que nous avions aussi évoqués, l’office de tourisme en concertation avec le sanctuaire a remis les événements. Mais en 2020, le confinement faisant, il est bien difficile pour les organisateurs d’événements de confirmer des programmations. Soyons donc patients… Mettons à profit ce temps de confinement pour partager nos idées pour la 25ème heure le 25 octobre prochain. Enfin nous avons également été sollicités par différents média dont RCF et France 3, et également pour le calendrier de la page facebook de l’Association Villes Sanctuaires en France, des propositions ont été faites.
Une nouvelle réunion d’échanges sera fixée à Lalouvesc mais pour cela nous devons connaître les modalités de « déconfinement ». En revanche les idées sont toujours les bienvenues par mail contact@valday-ardeche.com. Bien que nous ne pouvons présager de l’avenir, ni ignorer les conséquences humaines, économiques, de cette crise sanitaire sans précédent, il nous faut espérer que les destinations rurales comme Lalouvesc et le Val d’Ay soient prisées par les populations des bassins urbains de proximité. A nous tous de leur réserver le meilleur accueil.
Séverine Moulin, directrice de l’office du tourisme du Val d’Ay, avec la collaboration et la contribution du Père Iratzoquy recteur du pèlerinage de Lalouvesc et d’Agnès Challéat.
Beaucoup de notre travail reste sur la ferme. En cette période de confinement, nous avons quand même le droit d’accéder à nos parcs les plus éloignés munis d’une attestation particulière. Idem pour aller chercher de la nourriture pour les vaches ou pour se rendre chez le vétérinaire.
Pour la vente, cela a un peu changé, nos marchands ou bouchers prennent moins de bêtes et elles sont vendues un peu moins cher (une différence de 1 €/kg, ce qui signifie en moyenne une perte de 100€ sur une vente d’un veau par exemple). En effet en cette période particulière, il y a moins de vente de viande, moins de marchés et moins de consommation en général. Nous aurons donc une perte comme la plupart des entreprises.
Mais
dans notre campagne, nous ne sommes pas à plaindre, nous avons un
jardin, des poules qui font des œufs et des réserves de viandes. Dans
n’importe quelle situation, quand nous sortons faire les courses, nous
n’achetons que le nécessaire, farine, pain, huile...Nous ne sortons donc
finalement que très peu. Et il nous faut quand même une autorisation
pour aller faire nos courses, comme tout le monde.
Enfin en cette période ensoleillée, les promenades autour de la maison sont autorisées. Un petit aperçu de Pépita qui prend l’air et qui n’a pas oublié son attestation !
Aline Delhomme
Bien des éléments sont dégradés, certains ne méritent qu'un peu d'huile de coude pour être de nouveaux opérationnels, d'autres peuvent être remplacés, plusieurs malheureusement sont hors d'usage faute d'un entretien régulier. Pour y voir clair et mesurer l'effort nécessaire, nous avons fait un inventaire, le plus complet possible, de son état et des travaux à entreprendre.
En attendant, pour garder le sourire et s'entraîner pendant que nous sommes encore confinés, nous vous proposons de réparer le camping sur l'image ci-dessous. Saurez-vous le faire ?
Vous trouvez cela trop facile ? Voici d'autres puzzles : une vue du village, une aquarelle sur le village.
Mais il existe aussi des outils mieux adaptés pour des réunions à plusieurs. Parmi les gratuits et les plus simples d'utilisation Zoom est le meilleur dès que les groupes atteignent ou dépassent dix personnes, mais il est critiqué pour son manque de sécurité (vous pouvez le télécharger ici, des applications sont disponibles pour tablettes ou smartphones). Les cours de QiGong et de Taïchi de Lalouvesc se poursuivent aujourd'hui à distance grâce à Zoom. Plusieurs associations font des réunions avec le même outil. Nous avons aussi testé Jitsi Meet, encore plus simple puisqu'il suffit d'entrer un nom pour se connecter (connexion, applis disponibles). Mais dès que la connexion est moins bonne et que le groupe s'étend, il devient difficile de se comprendre. Vous trouverez ici un comparatif sérieux des différentes solutions.
Dans une réunion en présentiel, nous sommes focalisés sur la personne qui parle, et si des bruits parasites interviennent (un chien qui aboie, un moteur, une toux ou autre) notre cerveau est capable de faire le tri. Dans la réunion à distance, tous les bruits sont au même niveau, ont la même importance, et cela peut perturber fortement le cours des discussions.
De même si plusieurs personnes parlent en même temps, cela devient vite un brouhaha insupportable et incompréhensible. De même, il est indispensable que chacun parle bien devant son micro.
Le plus difficile est la prise de parole. Il faut oublier nos réflexes trop français et être attentifs à laisser finir la personne qui parle pour demander ensuite la parole. Il faut que tout le monde puisse s'exprimer, et être assez vigilant pour que tous s'expriment. Dans cette perspective, un (ou une) chef(fe) d'orchestre (ou animateur, maître de cérémonie) est bien utile et un code partagé (comme lever la main) pour demander la parole est aussi une bonne idée.
Il est utile, voire indispensable, avant la première réunion de faire des essais avec les non-initiés. Enfin, il ne faut pas se décourager, la première réunion est parfois difficile mais, une fois l'habitude prise, cela devient très simple et parfois plus efficace qu'une réunion ordinaire.
Nous vivons une période difficile, le confinement limite complètement nos échanges, allant à l'encontre même de la vocation de notre association, c'est triste, mais c'est complètement nécessaire, il y va de la survie de notre population et surtout de nos personnes âgées qui sont malheureusement bien plus vulnérables.
Restons attentifs à l'évolution des choses, le temps est clément, ce qui est gage d'enthousiasme et de bonne humeur, restez tranquille. Il y aura dans peu de temps des jours meilleurs. Nous pourrons en profiter, nous réunir et reprendre nos échanges et notre vie quotidienne.
Tenez bon. Continuons comme ça et dans quelques temps nous reprendrons nos activités comme auparavant.
Au plaisir de vous revoir tous.
Françoise Chatagnon
Le confinement ne sera pas éternel le Président de la République vient d'annoncer sa possible fin progressive à partir du 11 mai. Dès que les déplacements seront autorisés, il faudra que le village de Lalouvesc soit prêt à recevoir les estivants. Aussi, une bonne façon d’être mieux dans sa tête aujourd'hui est de s’y préparer. Nous racontons dans ce numéro quelques histoires louvetonnes, résolument optimistes pour faire le plein d’énergie.
On commence par une belle histoire racontée par Séverine Moulin, directrice de l'Office du tourisme, une vraie aventure, avec quelques rebondissements imprévus, pour ceux qui en ont été les acteurs : l'inscription de Lalouvesc dans "l'association Villes Sanctuaires en France". Puis Aline Delhomme nous parlera du quotidien dans une ferme confinée, mais à vrai dire pas vraiment perturbée par la pandémie.
Nous avons aussi fait l'inventaire des travaux à effectuer pour remettre le camping d'applomb, ils sont nombreux.
Et, comme d'habitude, vous trouverez aussi les messages reçus dans la dernière rubrique d'échanges.
Nous allons maintenant espacer les parutions de ce bulletin. Le succès d'audience de la formule nouvelle depuis le début de la période de confinement montre qu'il a bien assuré sa fonction de lien social sur le village et aussi qu'un outil d'information locale est apprécié. Mais maintenir pour nous une trop grande fréquence ne serait pas raisonnable.
En attendant des jours meilleurs, prenez soin de vous et de vos proches et suivez scrupuleusement les consignes du confinement !
La belle aventure de « l’Association Villes Sanctuaires en France » en 2020
Lalouvesc n’est pas devenu un village sanctuaire en 2020, il l’est depuis la canonisation de Saint Jean François Régis le 16 juin 1737. Mais l’inscription à l’Association Villes sanctuaires en France n’en est pas moins une étape importante. Un chapitre nouveau de l’histoire du sanctuaire de Lalouvesc s’ouvre.La présentation de la candidature
La candidature de Lalouvesc à l'association Villes Sanctuaires en France a été le fruit d'un travail collectif de l'office de tourisme avec la Maison Saint Régis, les Louvetous... Elle a été portée conjointement par le Sanctuaire et l’Office de tourisme de la Communauté de communes du Val d'Ay. Elle a bénéficié d'un long travail de préparation, aidé notamment des conseils du Père Bernard Planche, recteur de la cathédrale du Puy en Velay, de Vincent Julien son collaborateur, trésorier de l'association Villes Sanctuaires en France et de Jean Paul Grimaud directeur de l’Office de tourisme du Puy en Velay. |
| Église St-Pierre St-Paul de Souvigny |
De la solidarité sous les flocons...
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| Lalouvesc 15 nov 2019 |
Magie des rencontres, puis des paysages, nous parvenons vers 11h à Lalouvesc, qui subit une panne d'électricité depuis la veille au soir comme dans de nombreuses communes d'Ardèche. Le Père et Agnès rejoignent la Maison Saint Régis et le Père Gilardi. Là encore la solidarité louvetonne est de mise. Après une belle aide pour déneiger la voiture, faute d'électricité, Michel et Françoise Kunstmann m'invitent au coin du feu et à leur table en présence d'amis, dont un couple italien, avec qui nous échangeons agréablement. Italie et Pologne : deux pays, que je ne coche pas si souvent sur la grille fréquentation de l'office de tourisme, surtout une matinée d'un 15 novembre, et ceci sans compter toutes les régions de France croisées la veille à Souvigny... Ainsi, avant même d'être membres de l'Association Villes Sanctuaires en France, nous cheminions vers de nouveaux horizons promis à de belles rencontres et ouverts vers l'avenir…
Le travail se poursuit
Rejoindre l'Association des Villes Sanctuaires en France, a éveillé un sentiment de fierté de voir Lalouvesc intégrer un réseau qui réunit dix-neuf villes, comme Lourdes, Rocamadour, le Mont Saint Michel... Mais restons humbles, nous ne sommes qu'au commencement et avons beaucoup à réaliser et aussi à partager. Soyons donc solidaires et co-productifs.Déjà trois réunions ont eu lieu depuis l’acceptation de la candidature. Au fil des présentations, l’héritage de près de 400 ans de pèlerinage, les atouts patrimoniaux, naturels mais aussi humains de Lalouvesc ont été mis en exergue, et les contributions se sont avérées être de précieuses ressources. Le travail des mots clés, par exemple, a été repris dans les pages du Carnet de voyage.
L’office de tourisme et la maison Saint Régis, ont renseigné des documents pour la page Lalouvesc sur le site internet Villes Sanctuaires en France. Il reste à souligner les atouts de Lalouvesc et du Val d’Ay sur les pages communes.
L’accueil des pèlerins a des points communs avec celui des visiteurs « vacanciers » ou « habitants », mais il est aussi distinct. Il doit en effet répondre aux attentes de personnes parfois en souffrance ou questionnement, et dont le cheminement nécessite que les accueillants soient formés à un accompagnement spirituel.
Les sanctuaires doivent aussi s’adapter à un nouveau public qui est en recherche de ressourcement, a de l’intérêt pour le patrimoine, est en demande de tourisme expérientiel fondé notamment sur l'écoute, le partage, l'échange, et en quête de sens. L’association Villes Sanctuaires en France a prédéfini des cibles : l’amateur d’histoire et de patrimoine (naturel et culturel), le visiteur en quête de spiritualité, le “local” en recherche d'éléments pratiques sur le sanctuaire le plus proche de chez lui, la presse, les professionnels du tourisme (spirituel).
Concernant les temps forts que nous avions aussi évoqués, l’office de tourisme en concertation avec le sanctuaire a remis les événements. Mais en 2020, le confinement faisant, il est bien difficile pour les organisateurs d’événements de confirmer des programmations. Soyons donc patients… Mettons à profit ce temps de confinement pour partager nos idées pour la 25ème heure le 25 octobre prochain. Enfin nous avons également été sollicités par différents média dont RCF et France 3, et également pour le calendrier de la page facebook de l’Association Villes Sanctuaires en France, des propositions ont été faites.
Une nouvelle réunion d’échanges sera fixée à Lalouvesc mais pour cela nous devons connaître les modalités de « déconfinement ». En revanche les idées sont toujours les bienvenues par mail contact@valday-ardeche.com. Bien que nous ne pouvons présager de l’avenir, ni ignorer les conséquences humaines, économiques, de cette crise sanitaire sans précédent, il nous faut espérer que les destinations rurales comme Lalouvesc et le Val d’Ay soient prisées par les populations des bassins urbains de proximité. A nous tous de leur réserver le meilleur accueil.
Séverine Moulin, directrice de l’office du tourisme du Val d’Ay, avec la collaboration et la contribution du Père Iratzoquy recteur du pèlerinage de Lalouvesc et d’Agnès Challéat.
Vidéo réalisée et partagée par Matthieu Fraysse sur le groupe Facebook des Amis de Lalouvesc
La vie quotidienne d'une ferme sous le confinement
A la ferme, le confinement ne change pas beaucoup nos habitudes. En effet, nous devons dans n’importe quel cas nous occuper de nos animaux. Pour nous, les journées commencent et finissent de la même façon. |
| Réglisse, né le 15 avril à 21h |
On
commence par nourrir et effectuer quelques soins à tous nos animaux.
Puis, l’entretien et le nettoyage des différentes installations (box,
stabulations..). Même si nous n’avons aucun imprévu (vache malade,
blessée, vêlage…), car cela arrive souvent, la matinée est passée sans
qu’on s’en aperçoive.
L’après-midi consiste la plupart du temps à
vérifier et réparer les différentes clôtures de nos parcs pour la sortie
des vaches au printemps. Certains après-midis consistent à réparer ou
réviser les tracteurs pour les prochaines fenaisons. Et ensuite,
rebelote, il faut nourrir les vaches le soir et refaire les soins.Beaucoup de notre travail reste sur la ferme. En cette période de confinement, nous avons quand même le droit d’accéder à nos parcs les plus éloignés munis d’une attestation particulière. Idem pour aller chercher de la nourriture pour les vaches ou pour se rendre chez le vétérinaire.
Pour la vente, cela a un peu changé, nos marchands ou bouchers prennent moins de bêtes et elles sont vendues un peu moins cher (une différence de 1 €/kg, ce qui signifie en moyenne une perte de 100€ sur une vente d’un veau par exemple). En effet en cette période particulière, il y a moins de vente de viande, moins de marchés et moins de consommation en général. Nous aurons donc une perte comme la plupart des entreprises.
Enfin en cette période ensoleillée, les promenades autour de la maison sont autorisées. Un petit aperçu de Pépita qui prend l’air et qui n’a pas oublié son attestation !
Aline Delhomme
Le camping mérite une sérieuse remise à niveau
Dès la sortie du confinement et la levée des restrictions, il est bien possible que notre camping se remplissent d'estivants à la recherche de détente et d'air pur... à la condition qu'il puisse les accueillir. Aujourd'hui son état laisse à désirer. Il faudrait y remédier dès que ce sera possible.Bien des éléments sont dégradés, certains ne méritent qu'un peu d'huile de coude pour être de nouveaux opérationnels, d'autres peuvent être remplacés, plusieurs malheureusement sont hors d'usage faute d'un entretien régulier. Pour y voir clair et mesurer l'effort nécessaire, nous avons fait un inventaire, le plus complet possible, de son état et des travaux à entreprendre.
En attendant, pour garder le sourire et s'entraîner pendant que nous sommes encore confinés, nous vous proposons de réparer le camping sur l'image ci-dessous. Saurez-vous le faire ?
Vous trouvez cela trop facile ? Voici d'autres puzzles : une vue du village, une aquarelle sur le village.
Comment se réunir sans se retrouver
Nous restons toujours confinés, mais grâce aux outils numériques il est possible de réduire un peu notre isolement. Le téléphone, les réseaux sociaux, les messageries et, pour les discussions en face à face, Skype et WhatApp sont les outils les plus populaires.Mais il existe aussi des outils mieux adaptés pour des réunions à plusieurs. Parmi les gratuits et les plus simples d'utilisation Zoom est le meilleur dès que les groupes atteignent ou dépassent dix personnes, mais il est critiqué pour son manque de sécurité (vous pouvez le télécharger ici, des applications sont disponibles pour tablettes ou smartphones). Les cours de QiGong et de Taïchi de Lalouvesc se poursuivent aujourd'hui à distance grâce à Zoom. Plusieurs associations font des réunions avec le même outil. Nous avons aussi testé Jitsi Meet, encore plus simple puisqu'il suffit d'entrer un nom pour se connecter (connexion, applis disponibles). Mais dès que la connexion est moins bonne et que le groupe s'étend, il devient difficile de se comprendre. Vous trouverez ici un comparatif sérieux des différentes solutions.
Conseils pour l'animation
Après quelques interviews d'utilisateurs, voici quelques conseils utiles pour que votre réunion à distance ne finisse pas en une migraine généralisée et tenace pour tous.Dans une réunion en présentiel, nous sommes focalisés sur la personne qui parle, et si des bruits parasites interviennent (un chien qui aboie, un moteur, une toux ou autre) notre cerveau est capable de faire le tri. Dans la réunion à distance, tous les bruits sont au même niveau, ont la même importance, et cela peut perturber fortement le cours des discussions.
De même si plusieurs personnes parlent en même temps, cela devient vite un brouhaha insupportable et incompréhensible. De même, il est indispensable que chacun parle bien devant son micro.
Le plus difficile est la prise de parole. Il faut oublier nos réflexes trop français et être attentifs à laisser finir la personne qui parle pour demander ensuite la parole. Il faut que tout le monde puisse s'exprimer, et être assez vigilant pour que tous s'expriment. Dans cette perspective, un (ou une) chef(fe) d'orchestre (ou animateur, maître de cérémonie) est bien utile et un code partagé (comme lever la main) pour demander la parole est aussi une bonne idée.
Il est utile, voire indispensable, avant la première réunion de faire des essais avec les non-initiés. Enfin, il ne faut pas se décourager, la première réunion est parfois difficile mais, une fois l'habitude prise, cela devient très simple et parfois plus efficace qu'une réunion ordinaire.
Espace d'échanges
Ci-dessous les messages reçus à partager.
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Club des deux clochers
Bonjour à tous nos adhérents et à tous les membres du bureau qui forment notre association.Nous vivons une période difficile, le confinement limite complètement nos échanges, allant à l'encontre même de la vocation de notre association, c'est triste, mais c'est complètement nécessaire, il y va de la survie de notre population et surtout de nos personnes âgées qui sont malheureusement bien plus vulnérables.
Restons attentifs à l'évolution des choses, le temps est clément, ce qui est gage d'enthousiasme et de bonne humeur, restez tranquille. Il y aura dans peu de temps des jours meilleurs. Nous pourrons en profiter, nous réunir et reprendre nos échanges et notre vie quotidienne.
Tenez bon. Continuons comme ça et dans quelques temps nous reprendrons nos activités comme auparavant.
Au plaisir de vous revoir tous.
Françoise Chatagnon
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"Certains anciens pourront se reconnaître"
André Gauthier
